jeudi 10 décembre 2009

Quand les voyelles ne sont pas écrites.



Le rouleau de la Torah est écrit sans voyelles afin de permettre à l’homme de l’interpréter conformément à ses vœux…car lorsque les consonnes sont sans les voyelles, elles supportent plusieurs interprétations et elles peuvent être subdivisées de multiples façons. C’est la raison pour laquelle il nous a été ordonné de ne pas vocaliser le rouleau de la Torah, car la signification de chaque mot est conforme à sa vocalisation et quand il est vocalisé, il n’a qu’une signification ; mais sans les voyelles l’homme peut y déceler de multiples sens merveilleux et sublimes.
(Extrait du Commentaire sur la Torah de Rabbi Bahya ben Acher).

Nous retrouvons au travers de ces remarques, la même approche que les Egyptiens qui ne figeaient pas les mots et donc les textes…cette manière d’aborder les textes à l’avantage également de pouvoir les actualiser et surtout de ne pas établir de dogmes et de laisser à chacun son approche personnelle et de permettre l’échange de vue et d’analyse…C’est ce qui se fait depuis toujours dans une Yéshiva (école d’étude des textes)….
C’est ce que font aussi les Kabbalistes en travaillant également sur les valeurs que représentent les mots ou groupe de mots…ainsi que la permutation des lettres qui souvent apporte un complément à l’analyse …
Ceci permet une interprétation dans toute sa plénitude.

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