La mort serait elle une alliée ou une ennemie ?
Mais la mort du point de vue hermétique est une rupture, et là attention !
Qui dit rupture dit ennemi. C’est donc une agression c’est donc quelque chose qu’il va falloir gérer correctement. C’est une agression, pour mettre devant nous, un autre état de conscience ; nous faire sortir, pour nous mettre devant des réalités qui dépassent notre entendement.
Les égyptiens pensaient, si stratégie, il faut apprendre à gérer le moment du passage par la mort, c’est une dissociation, un éparpillement de l’être, dont l’image la plus sublime est le démembrement d’Osiris ; ce dieu entité dont le nom s’inscrit avec un trône et un œil dans la langue hiéroglyphique. Le trône est quelque chose d’établi qui est fixe, l’œil est mobile, c’est le volatil ; donc, dans le nom d’Ousir il y a déjà la problématique de base du fixe et du volatil.
Qu’est ce que l’existence, c’est une tentative presque désespérée, d’équilibrer ces deux polarités que sont le fixe et le volatil ; j’équilibre cette balance entre les idées reçues de ma culture et celles que j’aurai tirées d’un autre substrat, d’un autre limon sans me laisser piéger dans l’un ou dans l’autre. Le démembrement est négatif car c’est un éparpillement dans la pensée hermétique ; c’est le solvé, c’est une dissolution. Les rituels usaient de cette expression, c’est cette période où le corps est en décomposition, on le laisse se dissoudre jusqu' à une certaine limite, c'est-à-dire qu’à partir d’un certain moment, il faudra arrêter la nigredo. Si vous le laisser deux secondes de trop, c’est fini . Cette phase, il faut savoir l’arrêter pour passer dans la phase coagula au moment de la mort ; on pourrait se demander si j’ai mis toutes les parties de mon être, toutes mes fonctions psychiques en accord avec les plus profonds désirs de mon cœur ?.............
Qu’est ce que l’existence, c’est une tentative presque désespérée, d’équilibrer ces deux polarités que sont le fixe et le volatil ; j’équilibre cette balance entre les idées reçues de ma culture et celles que j’aurai tirées d’un autre substrat, d’un autre limon sans me laisser piéger dans l’un ou dans l’autre. Le démembrement est négatif car c’est un éparpillement dans la pensée hermétique ; c’est le solvé, c’est une dissolution. Les rituels usaient de cette expression, c’est cette période où le corps est en décomposition, on le laisse se dissoudre jusqu' à une certaine limite, c'est-à-dire qu’à partir d’un certain moment, il faudra arrêter la nigredo. Si vous le laisser deux secondes de trop, c’est fini . Cette phase, il faut savoir l’arrêter pour passer dans la phase coagula au moment de la mort ; on pourrait se demander si j’ai mis toutes les parties de mon être, toutes mes fonctions psychiques en accord avec les plus profonds désirs de mon cœur ?.............
Le mot désir est capital, il s’agit du désir d’être autrement, tout est sujet au changement, le fixe est mort. Le travail sur les 9 constituants, est le seul moyen de passer à la non inertie, de victime, on devient acteur, on passe d’un avenir aléatoire non contrôlé, à quelque chose qui obéit à une stratégie maîtrisée. C’est pour cela que l’enseignement des 9 constituants ne se faisait que dans le cadre des fraternités initiatiques et qu’il n’y a aucun écrit. C’est un monde d’allusions non subgérées.
Rien ne se fait sans notre désir unique d’investir ce domaine dans "les écoles de mystères". C’est ce travail là, qui s’étendait sur toute une existence. Certains lieux étaient destinés à ces constituants. La pyramide rouge de Sénéfrou était destinée au travail sur la Akh et a été construite pour cela. Sa fonction se réactive par la conscience que l’on a. Le laboratoire d’alchimie de Karnak construit par Aménotep II est destiné a travailler sur le Ba toute l’infrastructure est destinée à vous volatiliser. En arrivant on peut être lourd, et soudain une légèreté s’installe qui fait qu’on se trouve dans une autre zone d’existence même par rapport au reste de Karnak . C’est donc des lieux précieux pour travailler ce domaine.
Tout ce travail amène à l’inscription de Delphe :
" connais toi toi-même et tu connaitras l’univers et les dieux".
Reste à savoir ce qu’on entend par dieu ?
Rien ne se fait sans notre désir unique d’investir ce domaine dans "les écoles de mystères". C’est ce travail là, qui s’étendait sur toute une existence. Certains lieux étaient destinés à ces constituants. La pyramide rouge de Sénéfrou était destinée au travail sur la Akh et a été construite pour cela. Sa fonction se réactive par la conscience que l’on a. Le laboratoire d’alchimie de Karnak construit par Aménotep II est destiné a travailler sur le Ba toute l’infrastructure est destinée à vous volatiliser. En arrivant on peut être lourd, et soudain une légèreté s’installe qui fait qu’on se trouve dans une autre zone d’existence même par rapport au reste de Karnak . C’est donc des lieux précieux pour travailler ce domaine.
Tout ce travail amène à l’inscription de Delphe :
" connais toi toi-même et tu connaitras l’univers et les dieux".
Reste à savoir ce qu’on entend par dieu ?
Cette démarche spirituelle, s’inscrit dans la démarche volontaire du rameur solitaire. C’est la barque des tombes égyptiennes, il n’y a pas de messie, de sauveur, l’évolution ne se fera que si toi tu mets en œuvre ton évolution. C’est la base de toute les mystiques de la terre, si il y a un messie, c’est nous même!. C’est la barque de mon devenir, la pratique rituellique est un moyen d’aller plus loin, et de se poser d’autres questions à partir d’une expérience en grande partie physique. Un rituel repose sur des déplacements physiques ; à partir de ce corps, je vais rentrer dans une autre dimension, et c’est à partir de cette dimension rituellique, qu’on devient le résultat, de la pratique quotidienne consciente d’un rite. Qu’est ce que mourir et comment apprendre à mourir ? autrement dit, comment apprendre à résoudre notre conflit intérieur ?
1 commentaire:
... Très bon!... D' ailleur a l' époque quant les Rois ou Dieux d' Egypte parlaient de pratiques funerères, ceci n' engendrait auqune peur. C' était plutôt vu comme un changement d' état a un autre. (par Khonso Ra Isisi Toledo).
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