Apparus dès le XIIIème siècle, ces groupes de religieux également composés de clercs et de laïcs aspirants à une autre spiritualité, se distinguent des ordres monastiques antérieurs par leur mode de vie. Ils ont été perçus par leurs contemporains, comme un élément réformateur de l’église, et répondent aux aspirations spirituelles de leur temps.
Obéissant à une même règle, ils ne respectent pas la clôture, multiplient les contacts avec le monde extérieur et ont pour règle de vie un retour à la pauvreté évangélique collective et personnelle.
Leur mission n’est ni la Prière, ni la Méditation, mais la Prédication, afin de permettre à chacun de travailler sur son propre salut. Prétendant pallier aux insuffisances du clergé séculier auquel ils se heurteront tout le long du XIIIème siècle, ils trouveront cependant dans ce combat le soutient pontifical.
Les deux ordres mendiants les plus importants sont les Franciscains et les Dominicains, qui feront de nombreux émules au XIIIème siècle, dont les plus importants seront l’ordre des Ermites de St Augustin créé en 1255 et celui des Frères du Mont Carmel. D’autres d’inspiration plus érémitiques, voient le jour tel l’Ordre de la Pénitence de Jésus fondé en 1248 à Hyères en Provence connu sous le nom de "Frères du Sac" en raison de leur vêtement de laine. Ces Ordres se sont adaptés aux mentalités et à la sensibilité d’une époque dont ils étaient le fruit.
Ils ont développé l’homo Intérior, la naissance d’une conscience individuelle, dans une société médiévale hiérarchisée, où la religion commence à être vécue de façon plus personnelle, intériorisée, fondée sur le comportement individuel et l’essor de la prière privée. L’apparition de la croyance au Purgatoire témoigne d’une confiance émergeante de la rédemption possible du pêcheur.
L’écoute et la quête de soi ont permis pour une part, une expérience mystique, comme celle vécue par St François d’Assise, afin de pouvoir se réaliser. Les prédicateurs jouent sur ce registre en appelant à la conversion intérieure, en faisant référence à l’expérience et à la conscience individuelle.
La Prédication est théoriquement du seul ressort des évêques et des prêtres, c’est le fondement de leur mission depuis les origines du Christianisme. Ce courant se développe au XIIème siècle où certains Clercs non prêtre prêchent, telle la célèbre Abbesse Hildegarde de Bingen, une prédication laïque voit le jour, telle celle des Vaudois, elle sera sévèrement réprimée par l’église qui sent échapper son contrôle sur la parole des prédicateurs.
S’installera également un débat sur la pauvreté. A l’époque Carolingienne, le modèle à suivre était celui d’une pratique rigoureuse des sacrements, des oeuvres pénitentielles, tel les aumônes et pèlerinages, ainsi que le respect des vertus Cardinales qui conduisent au "Salut" et dont la pauvreté ne fait pas parti. Le comportement idéal, est désormais "l’imitation du Christ et de ses apôtres" et la question devient ainsi primordiale. Il s’agit de se mettre dans la situation matérielle du pauvre et de mendier comme le Christ était censé l’avoir fait. L’ordre Franciscain s’organise autour de cette idée. Mais dans la seconde moitié du XIIIème siècle ont s’éloigne de l’idéal de St François d’Assise, en même temps que les Ordres mendiants se retrouvent à la tête de vastes églises aussi belles que des cathédrales. Une querelle s’installe, les Franciscains en sont le centre. Pauvreté individuelle ou Usus Pauper, aussi bien individuelle que collective. Cette guerre fraternelle, mais néanmoins violente sera tranchée en 1317 par Jean XXII, un pape juriste de formation, l’usus Pauper est condamné, le vœu de pauvreté n’implique pas l’abandon des biens personnels.
Humain Trop Humain comme dirait Nietzche, même pour ceux qui dialoguent tous les jours avec le divin !
Leur mission n’est ni la Prière, ni la Méditation, mais la Prédication, afin de permettre à chacun de travailler sur son propre salut. Prétendant pallier aux insuffisances du clergé séculier auquel ils se heurteront tout le long du XIIIème siècle, ils trouveront cependant dans ce combat le soutient pontifical.
Les deux ordres mendiants les plus importants sont les Franciscains et les Dominicains, qui feront de nombreux émules au XIIIème siècle, dont les plus importants seront l’ordre des Ermites de St Augustin créé en 1255 et celui des Frères du Mont Carmel. D’autres d’inspiration plus érémitiques, voient le jour tel l’Ordre de la Pénitence de Jésus fondé en 1248 à Hyères en Provence connu sous le nom de "Frères du Sac" en raison de leur vêtement de laine. Ces Ordres se sont adaptés aux mentalités et à la sensibilité d’une époque dont ils étaient le fruit.
Ils ont développé l’homo Intérior, la naissance d’une conscience individuelle, dans une société médiévale hiérarchisée, où la religion commence à être vécue de façon plus personnelle, intériorisée, fondée sur le comportement individuel et l’essor de la prière privée. L’apparition de la croyance au Purgatoire témoigne d’une confiance émergeante de la rédemption possible du pêcheur.
L’écoute et la quête de soi ont permis pour une part, une expérience mystique, comme celle vécue par St François d’Assise, afin de pouvoir se réaliser. Les prédicateurs jouent sur ce registre en appelant à la conversion intérieure, en faisant référence à l’expérience et à la conscience individuelle.
La Prédication est théoriquement du seul ressort des évêques et des prêtres, c’est le fondement de leur mission depuis les origines du Christianisme. Ce courant se développe au XIIème siècle où certains Clercs non prêtre prêchent, telle la célèbre Abbesse Hildegarde de Bingen, une prédication laïque voit le jour, telle celle des Vaudois, elle sera sévèrement réprimée par l’église qui sent échapper son contrôle sur la parole des prédicateurs.
S’installera également un débat sur la pauvreté. A l’époque Carolingienne, le modèle à suivre était celui d’une pratique rigoureuse des sacrements, des oeuvres pénitentielles, tel les aumônes et pèlerinages, ainsi que le respect des vertus Cardinales qui conduisent au "Salut" et dont la pauvreté ne fait pas parti. Le comportement idéal, est désormais "l’imitation du Christ et de ses apôtres" et la question devient ainsi primordiale. Il s’agit de se mettre dans la situation matérielle du pauvre et de mendier comme le Christ était censé l’avoir fait. L’ordre Franciscain s’organise autour de cette idée. Mais dans la seconde moitié du XIIIème siècle ont s’éloigne de l’idéal de St François d’Assise, en même temps que les Ordres mendiants se retrouvent à la tête de vastes églises aussi belles que des cathédrales. Une querelle s’installe, les Franciscains en sont le centre. Pauvreté individuelle ou Usus Pauper, aussi bien individuelle que collective. Cette guerre fraternelle, mais néanmoins violente sera tranchée en 1317 par Jean XXII, un pape juriste de formation, l’usus Pauper est condamné, le vœu de pauvreté n’implique pas l’abandon des biens personnels.
Humain Trop Humain comme dirait Nietzche, même pour ceux qui dialoguent tous les jours avec le divin !
1 commentaire:
Bonjour Mennefer! Je viens de nouveau une fois de visiter ton blog! C'est super car je suis une voie en hermétisme et je t'ai mis dans mes favoris dans mon ordinateur comme ça je pourrais souvent venir te voir! à bientôt bisous ramabro
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