mardi 14 octobre 2008

La Nature, L'Humain, La Création en Egypte Ancienne




L’humain dans la pensée égyptienne n’est pas un élément isolé de la création, ni même le maître ; il est une passerelle de la création, et s’inscrit dans la hiérarchie de l’univers.
Un humain pour l’égyptien antique, est fait des "9 constituants", la noblesse sera de les travailler, ce qui lui permettra d’être utile à la création.
Sinon il est inutile !
Rien n’est simple tout se gagne, dans cet univers.
Chaque être est un labyrinthe qu’il construit, s’effondre et qu'il reconstruit en permanence en partant du pied gauche, pied du cœur, telle est une des leçons de la divine et précieuse pensée pharaonique.
Cette civilisation, ne s’est jamais coupée de la nature dans laquelle, elle puise ses forces, ses dieux, son architecture, sa pensée mythique et ses symboles. Elle y puise toutes ses références de base..
Impossible d’approcher quoi que ce soit si on l’isole. Pour l’égyptien antique, l’humain n’est pas maître du monde mais seulement un de ses composants. La nature est ici sacralisée, comme dans la pensée hermétique. Elle est divinité en action, puissance vitale qui déploie tous ses possibles dans la création. Ainsi la vie se manifeste au centre des quatre éléments fondamentaux (feu, air, eau et terre) qui sont les liens organiques entre créateur et créature.
La création se manifeste lorsqu’ils s’harmonisent.

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