dimanche 16 mars 2008

Le Chiffre Egyptien, Signe Graphique







Les Grecs considéraient que l’origine des mathématiques était égyptienne.
Aristote l’attribuait à la caste des prêtres, Hérodote pensait que les crues périodiques du Nil avaient conduit les Égyptiens à inventer la géométrie.

Les sources disponibles pour l’étude des mathématiques égyptiennes sont essentiellement
deux documents datant d’entre −2000 et −1800, le papyrus Rhind et le papyrus de Moscou, complétés par un rouleau de cuir et quelques autres papyrus .
Le papyrus Rhind qui date de −1650 est la copie par un scribe nommé Ahmès d’un document plus ancien de deux cents ans environ. C’est un rouleau de 5 mètres de long dont une partie se trouve au British Museum et l’autre à New York. Il comporte une introduction, une table de décomposition de fractions de 86 problèmes avec leurs solutions. Le papyrus de Moscou comporte 15 problèmes.Le papyrus de Kahun est le plus ancien.
En Egypte, en l'an 3500 avant notre ère, la notation des chiffres était basée, comme l'écriture, sur les hiéroglyphes. Chaque signe possédait une valeur, tel que: L'unité était représentée par une barre verticale, 10 par une anse, 100 par une boucle, les milliers par une fleur de Lotus, 10 000 par un doigt vertical légèrement recourbé, 100 000 par un têtard et le million par un humain aux bras levés : Nous devons aussi aux égyptiens les fractions, puisqu’ils sont à l’origine des fractions de numérateur 1.
Un épisode de la saga Horienne, racconte que Seth arrache l’œil d' Horus et le morcelle. Chacune de ces parties symbolise une fraction de numérateur 1 et de dénominateurs 2, 4, 8, 16 et 64. Thot le divin magicien reconstitue l’œil, mais la somme de ces parts n’est pas égale à 1 (l’œil entier) mais à 63/64.
Thot accordera le 64ème manquant à tout scribe conscient que la perfection est une quête...
Le chiffre signe graphique enveloppe le concept nombre et le Nombre exprime l’idée, le chiffre est donc l’enveloppe de l’idée.
Les nombres sont un langage symbolique et théologique, que l’on ne peut ignorer si on étudie une tradition. Quand on étudie les chiffres et les nombres de façon symbolique on parle d’Arithmologie sacrée.

Articuler les nombres a des domaines extérieurs aux mathématiques, c’est comprendre et sentir que la pensée ne peut s’enfermer dans un univers clos, et que toutes pensée digne de ce nom est une passerelles vers d’autres mondes, intellectuels et spirituels.


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