jeudi 13 mars 2008

La Kabbale….Science et Sagesse



א La Kabbale….Science et Sagesse, que le franc maçon est appelé à rencontrer sur cette voie initiatique qu’il a choisi un jour d’entreprendre.

Quand on veut pénétrer dans un jardin, il faut se préparer a être enivré par des parfums subtils, à y voir des fleurs aux couleurs insoupçonnées, des fruits appétissants et parfois inconnus…et puis émerveillé par toute cette beauté, on a soudain envie que cet endroit soit notre propriété…
Mais ne serait-il pas plus profitable, et surtout plus exaltant, que de réaliser, construire, cultiver un tel endroit ?…
Apprendre à écouter les fleurs, à parler aux arbres, à deviner des parfums…
La Kabbale, c’est comme ce jardin…Il faut aller voir le jardinier, pour qu’il nous guide, nous initie…nous donne envie de faire pousser de belles fleurs, de récolter de beaux fruits et que ses parfums deviennent nos parfums….

Qu’est ce que la Kabbale ?
La Kabbale est un ensemble de textes et d’associations mystérieuses qui forment les allées de ce jardin que l’on dit « secret » mais pas « interdit ». Dans ce jardin, il faut y entrer avec de bonnes intentions, à savoir de trouver la paix, de s’élever spirituellement sur les chemins de la Connaissance…Une autre approche, une autre vision, l’envie du sensationnel mènerait le chercheur dans une impasse…
Drôle d’aventure pour quatre rabbins…
« Ils furent quatre à entrer dans le verger : Ben Azaï, Ben Zoma, Aher et rabbi Aquiba…Ben Azaï regarda et mouru…Ben Zoma regarda et perdit la raison…Aher coupa de jeunes pousses(c’est à dire qu’il devint hérétique)..Seul, rabbi Aquiba entra et ressortit en paix ».
Ce texte semble être un avertissement au chercheur téméraire, des pièges le menacent s’il s’aventure avec un esprit mercantile ou sceptique : pièges de l’illusion, piège du détournement « des choses sacrées » de leur fin véritable pour les desservir et les dégrader, les réduisant à n’être plus que les « moyens » d’une quelconque utilisation matérielle ou profane.
C’est tout le sens de l’ aventure de ces quatre rabbins qui voulaient entrer dans le verger de la Connaissance mystique et dont l’un seulement, rabbi Aquiba, sut éviter l’erreur, la folie ou la mort dont ses trois compagnons devaient être victimes.

La sève kabbalistique a nourri la Franc-maçonnerie, comme elle a nourri Israël, le Christianisme et l’Islam.
Dans une lettre adressée à Jean Baptiste Willermoz, Meunier de Précourt témoigne, en chercheur averti de l’intérêt qu’un Maçon responsable devrait porter à la science de la kabbale. Il écrit :
« Je ne sais si tu connais un Maçon qui en ait connaissance, c’est un trésor qui peut te donner une très grande et très ample intelligence. »

Celui qui croit pouvoir comprendre la Franc-maçonnerie sans se référer à la Kabbale, fût-il porteur du tablier, n’en saura jamais grand chose. Toutefois une chose est à retenir, lorsqu’un homme étranger aux secrets de la mystique fait de fausses découvertes basées sur une compréhension incomplète, sa parole s’envole et rencontre le pervers.

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