Quoi de plus étrange que ces figurines en bois, en pierres tendre ou dures, en terre cuite, en fritte glacée, argent or ou ivoire, il en existe une infinité de variantes.
Leur forme la plus classique, est humaine, momifiée tenant dans la main des outils agricoles, une houe, un pic, un sac à graines suspendu dans leur dos……..
Le plus souvent elles sont accompagnées d’un texte issu du chapitre VI du "Livre des Morts", intitulé : Formule pour faire qu’un Chaouabti exécute les travaux pour quelqu’un dans l’empire des morts.
Quelquefois, elles peuvent être accompagnées de formules plus personnelles…
Leur apparition date du Moyen Empire,vers 1500 av JC, les plus anciennes qu’on a pu trouver à ce jour, sont en bois : "chouab" qui peut signifier bâton ou bout de bois, taillées dans du Mimopsus Laurifera, d’où leur nom Chaouabti.
Quelquefois déposées directement dans le cercueil ou dans des sarcophages miniatures, elles habitent également des boites où "itérou" ce qui veut dire chapelle. Ces coffrets à chaouabti, virent le jour sous Amenotep II.
Le minimum dans une tombe est de 1, mais très souvent à partir du Nouvel Empire on en retrouve jusqu’à 365, régentés par 36 surveillants hebdomadaires, et 12 mensuels, soit un total pouvant aller jusqu'à 412.
Le plus souvent elles sont accompagnées d’un texte issu du chapitre VI du "Livre des Morts", intitulé : Formule pour faire qu’un Chaouabti exécute les travaux pour quelqu’un dans l’empire des morts.
Quelquefois, elles peuvent être accompagnées de formules plus personnelles…
Leur apparition date du Moyen Empire,vers 1500 av JC, les plus anciennes qu’on a pu trouver à ce jour, sont en bois : "chouab" qui peut signifier bâton ou bout de bois, taillées dans du Mimopsus Laurifera, d’où leur nom Chaouabti.
Quelquefois déposées directement dans le cercueil ou dans des sarcophages miniatures, elles habitent également des boites où "itérou" ce qui veut dire chapelle. Ces coffrets à chaouabti, virent le jour sous Amenotep II.
Le minimum dans une tombe est de 1, mais très souvent à partir du Nouvel Empire on en retrouve jusqu’à 365, régentés par 36 surveillants hebdomadaires, et 12 mensuels, soit un total pouvant aller jusqu'à 412.
Les chaouabtis, ou encore chabti ou ouchebti sont souvent définis comme des serviteurs qui répondent à l’appel du défunt pour exécuter dans l’au-delà des travaux agricoles. La profusion de termes pour décrire ces personnages nous invite à rester prudents, sachons qu’à la XXième dynastie le grand prêtre Pinedjem remplaça shaouabti par ouchebti issu de la racine "ouched" qui signifie "répondre".
Le terme chabti sera utilisé à la troisième période intermédiaire.
Drôle d’idée de penser que la fonction des ces travailleurs serait de remplacer le défunt, quand on sait que pour l’égyptien la noblesse du travail agricole est telle qu’il est impassable de confier à d’autres cet ouvrage. En effet il n’y a rien de plus digne que d’effectuer ces travaux Osiriens qui permettent la récolte qui alimentera les tables d’offrandes.
Alors que peuvent-ils être sinon les multiples aspects de la personnalité du défunt. Ils sont, son pouvoir d’action, son dynamisme dans l’au-delà………
Les travaux agricoles, ne sont que des métaphores de la phase végétative dans la tombe, préludant une renaissance vigoureuse. Leur interprétation à partir de là ne peut se comprendre que sur un mode symbolique ou hermétique.
ET OUI! En égypte on ne réchappe pas à la "langue des oiseaux" de THOT, SYMBOLISME ET HERMETISME SONT LES FILS CONDUCTEURS du pays de kemet!..
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