lundi 31 mars 2008

UN FRANC MACON : Benjamin FRANKLIN




Benjamin FRANKLIN – (1706-1790)


En ce jour de la St Benjamin….n’est-il pas utile de rendre hommage à ce personnage hors du commun.

Né à Boston le 17 janvier 1706, il est le quinzième d’une famille de dix sept enfants, fils d’un teinturier presbytérien. Il ne dut qu’à ses extraordinaires dispositions de faire la carrière que l’on sait.
Il fut physicien de génie(on lui doit le paratonnerre en 1752) et fut aussi un diplomate symbole de libertés. Il sera l’un des défenseurs de l’abolition de l’esclavage.

Son lien maçonnique attachera FRANKLIN à Paris et à la France. Cet ambassadeur autodidacte est, en effet, une des grandes figures de la maçonnerie internationale de son temps, et il demeurera un exemple pour les maçons de son époque et de ceux à venir, car toutes les étapes de sa vie constituent autant d’illustrations de l’idéal prôné par cette société initiatique.
Il avait 24 ans lors de son admission à la Loge « St John » de Philadelphie qui se réunissait dans une taverne du nom du « Dragon Vert » - Les Frères de cette Loge se consacrent surtout à des activités humanitaires. En tant qu’artisan, il a le privilège d’imprimer en 1733 la première édition américaine des Constitutions d’Anderson, charte de la franc maçonnerie dans le monde entier, publiée à Londres dix ans plutôt en 1733.

Il a crée, entre autres réalisations, un des tous premiers système d’assurance, des bibliothèques de prêt, un corps de sapeurs-pompiers. Sa profondeur de vue, son dévouement au bien public, lui valent d’accéder à des responsabilités importantes.
En 1749, il est élu Grand Maître de la Grande Loge de Pennsylvanie.

Installé en France, il demandera son admission à la Loge des « Neuf Sœurs », dont le Temple était situé dans l’ancien noviciat des jésuites, rue du Pot de Fer Saint Sulpice. Il y rencontrera de nombreuses personnalités de l’époque. C’est lui qui le 17 avril 1778 conduira un certain Voltaire, par le bras jusqu’à l’Autel pour y prêter son serment. Il sera élu Vénérable Maître de cette Loge en mai 1779 et réélu l’année suivante.
Benjamin Franklin enverra le frère Houdon -le sculpteur, en Amérique pour y faire le buste devenu célèbre du frère Washington, à qui il avait déjà recommandé en 1777, un jeune volontaire et jeune maçon, le marquis de La Fayette.
Il quittera Paris en juillet 1785…sa mort, le 17 avril 1790, ne parviendra en France qu’un mois plus tard, elle provoquera une émotion qui fera dire par un diplomate français aux Etats-Unis, que sa disparition a été ressentie avec plus de tristesse et sa mémoire plus honorée, en France que dans son pays.
C’est Mirabeau qui prononça son éloge funèbre à l’Assemblée Constituante et qui décréta un deuil national de trois jours. Condorcet lui rendra hommage devant l’Académie des Sciences. Dans la Loge « les Neuf Sœurs » le frère Michaud au cours d’une « tenue de deuil » dira de ce regretté Vénérable : « Le Frère Législateur du Nouveau Monde ».

Ces quelques lignes n’ont pas la prétention de retracer bien sûr tout le parcours du Frère B.FRANKLIN – elles sont seulement un hommage à un homme dont les valeurs maçonniques furent une ligne de conduite toute sa vie durant.

Une citation de Benjamin FRANKLIN :

« Ceux qui sont prêt à sacrifier une liberté essentielle pour acheter une sûreté passagère, ne méritent ni l’une ni l’autre »


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