RYTHMES

Lorsque tout était rien, dans ce rien tout était!...

Il a suffit d’une pichenette, et nous voici, nous agitant rythmiquement.

Mais d’où vient ce rythme, cette vibration ?

Doit on chercher dans le monde ténu qui existe entre l’oscillation subtile qui nous vient de l’espace pour se manifester dans le temps ?..

Créature d’un instant aussitôt dissoute dans l’espace.

De cette oscillation est née la création.

Le créateur, créateur de son propre intérêt est né de sa propre vibration, quand il a réalisé qu’il était.

Et ce sentiment d’existence s’accompagne d’une intense sensation de terreur, que procure la conscience de l’égo au début de la majestueuse entropie.

Combat oscillatoire entre le " je suis " et le " je fais ".

L’égo universel reprend à son compte ce que l’égo individuel dispense dans l’espace occupé depuis par la subjectivité du vivant.

Selon la tradition égyptienne, rameau de la Tradition Primordiale dont la sagesse et la connaissance intégrale sont les fruits. L’univers est une projection de la pensée d’une force créatrice et originelle, de la conscience cosmique appelée parfois Dieu, âme du monde, Grand Architecte de l’Univers et bien d’autres noms encore suivant les lieux, les civilisations, les aléas de l’histoire.

Cette pensée s’exprime par le verbe, en paroles sacrées, en musiques, en mouvements, danses et rythmes le tout relié par les rites, les rituels, et cérémonies.

La délimitation d’un espace sacré devient alors nécessaire pour emprisonner la divinité et pratiquer les cultes à son attention.

Le Temple est un lieu privilégié où tous les plans peuvent se mouvoir et communiquer entre eux. Lieu où on va mettre en contact grâce au rythme du rituel tous les plans qui sont en nous, les plans qui sont là depuis toujours, les plans des mondes parallèles..

On fait sans arrêt des "allés retours" entre le microcosme et le macrocosme. C’est un système d’échanges permanents. L’Esprit inné qui est non localisé, éternel, omniscient, communique avec l’esprit éduqué, avec ce qu’on nous a enseigné comme "vrai" au moyen de rythmes et de tonalités. Le corps esprit peut alors se connecter plus librement avec ses propres rythmes intérieurs, et vibrer avec les rythmes extérieurs auxquels il a été programmé pour se synchroniser. On constate que ces sons sont compatibles avec de nombreux états de conscience humaine au sens large du terme. Ils s’expriment au travers des cultures traditionnelles dans les cérémonies rituelles, le folklore, les pratiques spirituelles, les contes de Fées, les danses et tous les rites de passages.

Mais être dans un de ces rythmes permet de changer de potentialités intérieures.

Le rythme de la conscience universelle se propage à travers le champs de la conscience humaine. Nos mouvements, notre respiration, nos crises symptomatiques tendent à nous connecter à ces rythmes. Il faut trouver le contexte qui conduit à la guérison de l’être par la libération des rythmes aliénés.

L’adaptation est la faculté de modifier nos rythmes.

Mais il y a  une profonde différence entre faire l’expérience d’un phénomène ressenti et ressentir le rythme fondamental ou état de conscience attaché à chaque étape initiatique ou autre comme chaque marche d’un escalier.

Ainsi chaque étape peut être décrite en termes de plus grande projection de conscience avec laquelle notre corps esprit s’aligne spontanément.

Publié par: Claude