et si on ignore l'effet d'en bas,
on agit en aveugle".
Paracelse
Nous sommes en l'An 1493 : Théophraste Bombast Von Hohenheim plus connu sous le pseudonyme de Paracelse, naît
à Einsiedeln en Suisse dans le canton
de Schwyz. Son père nobliau, médecin, botaniste, alchimiste,
allemand fut le 1er maitre de Théophraste.
Il lui enseigna le latin, la médecine et l'alchimie et l'envoya
terminer ses études auprès de Trithème.
Cet occultiste célèbre eut une grande
influence sur les idées de Paracelse, car il lui enseigna la magie et l'astrologie. Trithème
s'étant retiré dans un couvent, Paracelse se mit à voyager sans jamais s’arrêter….. Les œuvres d'Isaac
le Hollandais, qu'il lut dans sa jeunesse, lui donnèrent la passion du Grand Art.
Dès lors il ne séparera jamais la médecine de l'alchimie et c'est l'union de
ces deux sciences qui caractérisera son œuvre.. Cet homme inclassable
qui en 1527, brule le canon de médecine d’Avicenne s’attirera les
foudres des universitaires de l’époque.
Peu lui importe, il est au dessus de tout, des médecins qu’il méprise pour leur avidité et leur bêtise, il cherche,
il se sert dans la nature, dans les villes thermales qu’il affectionne tant, car
elles lui permettent d’étudier la composition des eaux, il cherche et
expérimente ; car rien n’est jamais acquis et que tout est mouvement , il
dira :" J’ai jeté la somme des livres dans les feux de la st Jean, avec la
fumée tout malheur s’en est allé…………….". 1529-1530 il prêche l’évangile
chez les peuplades montagnardes redevenues paganistes à baratzhausen et rédige l’interprétation du
"psautier de David" à la suite de quoi il
se consacrera Docteur en écriture……..
L’Astronomie, l’Alchimie (il est
à l’origine du mot Spagyriste), la Philosophie
(qui a l’époque comprenait l’étude de la nature du microcosme au macrocosme se
gardant bien de toucher au divin confié à la théologie et la vertu) sont les
bases de cet homme pour qui le visible
cache toujours l’invisible, dont il en est le signe extérieur permettant d’accéder
à l’imperceptible réalité qui gît
au-dessous.
L’art médical procède d’un seul
dieu. Il l’a inscrit dans le Livre. Là nous précise t il, donc cherche lis et trouve, ce
livre de la nature c’est le" liber mundi".
Pour cet infatigable voyageur,
"l’art ne poursuit personne, il faut aller à sa recherche" . Enfant d’Hermès
il ne pouvait que haïr les prisons mentales, les concepts qui définissent tel des coquilles vides. Son élan de vie ne pouvait s’accommoder de
brides . Il était le vent impalpable, indéfinissable
qui semait ses graines dans un souffle
puissant de liberté pas de doctrine, car celle-ci enferme celui qui l’a conçu
1541 il meurt sans fortune à Salzbourg.
Ses restes sont dans un obélisque à l’église st Sébastien de Salzbourg, petit
clin d’œil à la terre noire des alchimistes…………..Que dire de plus, je me limiterai à ce portrait, certes un peu flou, mais aller plus loin serait une injure faite à cet homme, car cela m’obligerait à le conceptualiser.
Ses œuvres n’ont jamais cessées
d’être publiées : En 1589 Edition Huser, en 1603 en latin à Francfort,
1658 à Genève et enfin en 1913 Grillot de
Givry en entreprit la publication totale .
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