dimanche 10 mars 2013

Paracelse Perpétuel Voyageur Cherchant de l’Art


"Si on oublie l'influence d'en Haut,
et si on ignore l'effet d'en bas,
on agit en aveugle".
Paracelse
 
 
Nous sommes en l'An 1493 : Théophraste Bombast Von Hohenheim plus connu sous le pseudonyme de Paracelse,  naît   à Einsiedeln en Suisse    dans le canton de Schwyz. Son  père  nobliau, médecin, botaniste, alchimiste, allemand  fut le 1er maitre de Théophraste. Il lui enseigna le  latin, la médecine et l'alchimie et l'envoya terminer ses études auprès de Trithème.
Cet occultiste célèbre eut une grande influence sur les idées de Paracelse, car il lui enseigna la magie et l'astrologie. Trithème s'étant retiré dans un couvent, Paracelse se mit à voyager  sans jamais s’arrêter….. Les œuvres d'Isaac le Hollandais, qu'il lut dans sa jeunesse, lui donnèrent la passion du Grand Art. Dès lors il ne séparera jamais la médecine de l'alchimie et c'est l'union de ces deux sciences qui caractérisera son œuvre.. Cet homme inclassable  qui en 1527, brule le canon de médecine d’Avicenne s’attirera les foudres  des universitaires de l’époque. Peu lui importe, il est au dessus de tout, des médecins qu’il méprise  pour leur avidité et leur bêtise, il cherche, il se sert dans la nature, dans les  villes thermales qu’il affectionne tant, car elles lui permettent d’étudier la composition des eaux, il cherche et expérimente ; car rien n’est jamais acquis et que tout est mouvement , il dira :" J’ai jeté la somme des livres dans les feux de la st Jean, avec la fumée tout malheur s’en est allé…………….". 1529-1530 il prêche l’évangile chez les peuplades montagnardes redevenues paganistes  à baratzhausen et rédige l’interprétation du "psautier de David"  à la suite de quoi il se consacrera Docteur en écriture……..
L’Astronomie, l’Alchimie (il est à l’origine du mot Spagyriste),  la Philosophie (qui a l’époque comprenait l’étude de la nature du microcosme au macrocosme se gardant bien de toucher au divin confié à la théologie et la vertu) sont les bases de cet homme   pour qui le visible cache toujours l’invisible, dont il en est le signe extérieur permettant d’accéder à  l’imperceptible réalité qui gît au-dessous.
L’art médical procède d’un seul dieu. Il l’a inscrit dans le  Livre. Là  nous précise t il, donc cherche lis et trouve, ce livre de la nature c’est le" liber mundi".

Pour cet infatigable voyageur, "l’art ne poursuit personne, il faut aller à sa recherche" . Enfant d’Hermès il ne pouvait que haïr les prisons mentales, les concepts qui définissent  tel des coquilles vides.  Son élan de vie ne pouvait s’accommoder de brides . Il était le vent impalpable,  indéfinissable qui semait  ses graines dans un souffle puissant de liberté pas de doctrine, car celle-ci enferme celui qui l’a conçu
1541 il meurt sans fortune à Salzbourg. Ses restes sont dans un obélisque à l’église st Sébastien de Salzbourg, petit clin d’œil à la terre noire des alchimistes…………..
Que dire de plus, je me limiterai à ce portrait, certes un peu flou, mais aller plus loin serait une injure faite à cet homme, car cela m’obligerait à le conceptualiser.

 

Ses œuvres n’ont jamais cessées d’être publiées : En 1589 Edition Huser, en 1603 en latin à Francfort, 1658 à Genève  et enfin en 1913 Grillot de Givry en  entreprit la publication totale .
 
 

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