Etre et Avoir
Ce sont les premiers mots que l’on apprend quand on commence
à lire,
quand on débute l’apprentissage de ce qui nous permettra
d’acquérir le langage ;et ils conditionnent tout.
Etre et Avoir : combien de fois nous sommes-nous réellement penchés sur ce que ces deux termes signifient en profondeur ?
Non pas en tant que simples règles de grammaire et de conjugaison,
Ni comme une vulgaire et ânonnée récitation
Mais bien comme les deux mêmes facettes d’un individu, d’une personne, d’un Citoyen, de…l’Être.
Posséder, remplir ses placards, son compte en banque, ses
tiroirs, ses poches, tout ceci fera-t-il de nous des Êtres libres et
heureux ?
Beaucoup parmi nos contemporains le pensent : et toi,
cher ami lecteur, as-tu déjà joué au loto avec le secret espoir qu’un
jour, peut…être ?Toutes les perspectives nouvelles que cela pourrait t’apporter, les as-tu chéries en ton cœur ? Est-ce que cela t’as donné le sentiment qu’un jour tu serais plus complet, si tu possédais encore et toujours plus ?
Au fait, te rends-tu compte que toute ta vie, tu pourrais
jouer au loto, et même y gagner, et pourtant continuer à vouloir y jouer encore
et encore…et que ce jeu serait sans fin ?
Cette Vérité, tu la pressens : nous ne sommes pas
uniquement ce que nous possédons.
Un Être -qu’il soit Humain ou pas- est bien plus que ce
qu’il peut posséder, que cela soit un château en Espagne, un Yacht en mer des
Baléares ou plus simplement un petit terrier caché au creux d’un buisson, dans
la forêt. Et ce que ce petit animal insignifiant expérimente tous les jours,
dans son quotidien le plus simple et basique –manger, dormir, survivre et se
reproduire- mais de façon innée, au
fond de son trou, vaut au moins autant que ce que le milliardaire le plus
fortuné expérimente sur son Yacht tout neuf…ou ce que le citoyen lambda vit
dans la vie de tous les jours.
Les difficultés ? Elles viennent de nos conditions de vie.
Mais le bonheur de l’Être, lui, vient de la Vie même. De ta
Vie.
Car, qui que tu sois toi qui lis ceci, tu es en Vie.
Alors, vis. Sois. Fais de cet instant qui est le seul qui
vaille, le seul qui soit et sera à jamais, une occasion de le réaliser en
pleine Conscience. Abandonne ces voiles qui ne sont faits que de mirages et qui
te cachent ta vraie nature : tu es, à jamais, et ce quel que soit le cadre
dans lequel tu évolues, une parcelle de cette grande Architecture qu’on nomme
la Vie.
Et il n’y a pas de plus grand bonheur que celui-ci.
Photo: Musée Guimet Paris
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