Carlo Suares

Né à Alexandrie le 12 mai 1892, il est décédé à Paris le 16 juillet 1976

Écrivain - Peintre - Kabbaliste

Étudiant à l’école des Beaux Arts de Paris dès 1910, il interrompt ses études confronté à la maladie et à la guerre.

En 1920, il obtient son diplôme d’architecte.

C'est à Alexandrie, dans la revue " Messages d’Orient "  qu'il commença à publier en 1926.

L'homme de rigueur qu'il est, s’attache à la réflexion philosophique et religieuse et entreprend l’étude des textes sacrés de la Kabbale.

Ami de krishnamurti, dont il est  le traducteur français, cet Egyptien en quête de divin et de liberté, travailla sur une kabbale épurée, proche de la raçine hébraïque car il la pensait déformée par les religieux. Cet érudit passionné de textes religieux et particulièrement des lettres hébraïques travailla sur la sonorité émise par la vibration de la lettre qu'il radiographia pour en obtenir la quintessence. Il n'hésita pas  à crier dans ses lettres sa non appartenance à la synagogue, l'église, la mosquée, se définissant comme un Homme libre  à jamais amoureux de ce qu'il nommait volontier"le dialogue de la contradiction".

Quelques œuvres :
-La critique de la raison impure ……………………………………….........1955

-Lettres aux Juifs, aux Chrétiens et aux Musulmans…………..1957

-La Kabbale des Kabbales……………………………………. …………………..1962
-La Bible restituée………………………………………..................................1967

-La trilogie sur la Genèse, le Cantique des cantiques et le
-Sepher Yetsirah……………………………………….....................................1968/69

D’autres écrits sont à son actif.

Extrait de la lettre aux Juifs, aux Chrétiens et aux Musulmans.

" Je vois un peu partout des hommes de bonne intention rechercher dans les livres de Moïse, dans les Evangiles, dans le Koran, des raisons de penser que leur religion a des fondements universels. Cela est vrai à condition que l’universel ne soit pas surchargé de particularités. Mais la compétence de vos autorités s’exerce sur tout ce qui vous distingue les uns les autres Je vous prie de considérer les curieuses pratiques auxquelles vous vous livrez, et de reconnaître que loin d’ouvrir vos oreilles à la Voix du Dieu d’Abraham, elles vous ont rendus sourds. "

(Est-il besoin d’un quelconque commentaire, simplement à chacun de méditer ces quelques lignes…)