Je n’ai pas de mots pour décrire la Beauté, il me reste des noms tels que Taouser, Ramose, Pachedou, Medineh Habou, Esna, Dendera, Abydos, des visages celui de Fatma, Emet, d’Abdou, de Yasser, d’Omar et bien d’autres……..
Des images telles que le vieil Atoum du soir, finissant son cycle diurne pour se coucher sur la montagne de Meretseger, et puis le Nil se déroulant tel un ruban bleu bordé de vert à travers la lumière du désert, il bouillonne à la première cataracte, tantôt souriant tantôt impétueux tel le sourire des habitants de Kemet.
Vous parler des Temples, des tombes visitées, impossible pour l’instant, ils sont en moi encore trop présents, je suis ici et pourtant je déambule encore parmi les colonnes de Louxor, les chapelles d’Abydos dans la fraiche lumière tamisée des chapelles de Dendera. Je peux encore sentir leurs odeurs, le Temple est en moi et je suis en lui. Chaque année il me reconnaît et me parle différemment, il me raconte ce que nous sommes ce que nous fûmes………
C’est une relation intime qui ne se dévoile pas !
L’Egypte ne se donne pas, elle s’offre aux Nobles voyageurs qui la parcourent avec humilité, troublés par l’invisible omniprésent, qui vont s’asseoir aux pieds des colonnes dans l’ombre des Ntr attendant que l’éternité s’installe en eux. En elle, je sors de mon exil et la force de sa tendresse coule dans mes veines.
Chaque année elle me dévore, me digère et je rentre dans mon exil différente mais toujours plus pleine d’elle, remplie d’ombres et de lumières, de silences. Je suis pleine et je ne veux plus rien, je suis vide et ne demande rien. Je suis………
Je suis les grains du sablier qui chaque jour grignotent mon existence, le palmier échevelé dans lequel le vent du désert passe ses doigts chauds dans la lumière du soir, je ne suis pas abandonnée, kemet a pris ma main pour ne plus la lâcher.
Des images telles que le vieil Atoum du soir, finissant son cycle diurne pour se coucher sur la montagne de Meretseger, et puis le Nil se déroulant tel un ruban bleu bordé de vert à travers la lumière du désert, il bouillonne à la première cataracte, tantôt souriant tantôt impétueux tel le sourire des habitants de Kemet.
Vous parler des Temples, des tombes visitées, impossible pour l’instant, ils sont en moi encore trop présents, je suis ici et pourtant je déambule encore parmi les colonnes de Louxor, les chapelles d’Abydos dans la fraiche lumière tamisée des chapelles de Dendera. Je peux encore sentir leurs odeurs, le Temple est en moi et je suis en lui. Chaque année il me reconnaît et me parle différemment, il me raconte ce que nous sommes ce que nous fûmes………
C’est une relation intime qui ne se dévoile pas !
L’Egypte ne se donne pas, elle s’offre aux Nobles voyageurs qui la parcourent avec humilité, troublés par l’invisible omniprésent, qui vont s’asseoir aux pieds des colonnes dans l’ombre des Ntr attendant que l’éternité s’installe en eux. En elle, je sors de mon exil et la force de sa tendresse coule dans mes veines.
Chaque année elle me dévore, me digère et je rentre dans mon exil différente mais toujours plus pleine d’elle, remplie d’ombres et de lumières, de silences. Je suis pleine et je ne veux plus rien, je suis vide et ne demande rien. Je suis………
Je suis les grains du sablier qui chaque jour grignotent mon existence, le palmier échevelé dans lequel le vent du désert passe ses doigts chauds dans la lumière du soir, je ne suis pas abandonnée, kemet a pris ma main pour ne plus la lâcher.
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