Né à Bassiano, près de Velletri, en 1449 ou 1450, mort à Venise le 6 février 1515
Sa devise était "Festina Lente" , sa marque d'imprimeur, un Dauphin enlaçant une ancre. Nous lui devons l’édition et la traduction de nombreux textes grecs anciens tel que le "Songe de Poliphyle "de Francesco Colonna, la première édition du "Corpus Herméticum", et bien d’autres merveilles qui sont arrivées jusquà nous. Aldo était le diminutif de Teobaldo. Il fit ses études latines à Rome, sous la direction de Gaspar de Vérone et de Domizio Calderino, et suivit, à Ferrare, le cours de grec du célèbre Guarini.
Sa devise était "Festina Lente" , sa marque d'imprimeur, un Dauphin enlaçant une ancre. Nous lui devons l’édition et la traduction de nombreux textes grecs anciens tel que le "Songe de Poliphyle "de Francesco Colonna, la première édition du "Corpus Herméticum", et bien d’autres merveilles qui sont arrivées jusquà nous. Aldo était le diminutif de Teobaldo. Il fit ses études latines à Rome, sous la direction de Gaspar de Vérone et de Domizio Calderino, et suivit, à Ferrare, le cours de grec du célèbre Guarini.
Il devint ensuite le précepteur de l'un des fils du prince de Carpi, Alberto Pio. Très protégé par cette puissante maison, il obtint d'elle plus tard l'autorisation d'ajouter le nom de Pio au sien. En 1482, la guerre, l'obligea à trouver refuge auprès de Jean Pic de la Mirandole. Très épris de la littérature classique, à peine connue alors, ils conçurent tous deux, le projet d'établir une imprimerie, destinée à la reproduction des chefs-d'œuvre littéraires de la Grèce et de Rome. Dès 1488, Aldo faisait un cours public d'explication des auteurs grecs et latins. Subventionné par les princes de Capri, il installa, en 1494, à Venise une typographie . La ville était déjà un centre typographique d'importance et dans ce véritable carrefour culturel, vivaient de nombreux érudits grecs. Ses premiers essais, tels que "le poème de Musée", en grec et en latin, "la Galeomyomachia", et un petit Psautier, également en grec, parurent sans date ni nom d'imprimeur. Il est essentiel de rappeler ici qu'avant lui, il n'avait encore été publié qu'une dizaine de livres grecs en tout, à Milan, à Venise, et à Florence , et cela d'une façon plus ou moins imparfaite. Aldo fut un initiateur enthousiaste et persévérant du progrès matériel et littéraire. Le premier livre avec date sorti de ses presses, est une grammaire de la langue grecque, "Erotemata", de Constantin Lascaris, datée du 4 février 1494 . Le but de cette publication, fut de venir en aide à la jeunesse. Dans la préface qui l'accompagne, Aldo déclare " consumer sa vie à l'utilité publique"; il tint fidèlement cet engagement solennel. La même année, il fit paraître le premier volume d'un texte original, encore inédit, d'Aristote. Profitant de la présence à Venise de nombreux réfugiés byzantins, il réunit des érudits grecs qu'il employa à collecter, relire et éditer les textes classiques. En 1500, ces érudits fondèrent la Neacademia, également appelée "Académie Aldine", qui se consacra à l'érudition et la publication de littérature grecque. Ses membres parlaient uniquement grec dans leurs assemblées et modifièrent leur nom pour leur donner des formes grecques. Des hommes distingués y travaillèrent, tels le futur Cardinal Pietro Bembo, Alberto Pio, Linacre d'Angleterre, Erasme de Hollande. Afin de pérenniser son Académie, Alde demanda vainement un diplôme impérial à Maximilien...
Toutes les opérations de fabrication du livre étaient réalisées dans les ateliers de Manuce. Il fabriquait lui-même son encre et reliait les livres qu'il vendait. Aldo Manuce s'attacha également à faire dessiner et fondre des caractères d'imprimerie.
Toutes les opérations de fabrication du livre étaient réalisées dans les ateliers de Manuce. Il fabriquait lui-même son encre et reliait les livres qu'il vendait. Aldo Manuce s'attacha également à faire dessiner et fondre des caractères d'imprimerie.
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