jeudi 28 février 2008

Regard sur la Pensée Egyptienne, Conférence Publique avec René Lachaud le 5 avril 2008

La pensée égyptienne est ritualisée. Elle s’inscrit dans un devenir qui ne s’arrête pas aux frontières du visible. Elle annule ce qui est provisoire pour tenter de modifier le réel en le sacralisant en permanence.
L’égyptien ne vit pas sous le regard des dieux mais en symbiose avec eux.
Il les comprend à travers les mythes et les fréquente dans les espaces sacrés qu moyen des rites. Il ne mémorise pas les évènements mais les cycles. Il s’inscrit dans des perspectives qui sont au-delà du bien et du mal, de la vie et de la mort. Il ne s’attache pas à la valeur des lettres mais à la métamorphose permanente des signes et des indices, que l’on rencontre lorsqu’on est en pèlerinage et en éveil. Il cultive toutes les métamorphoses du mystère, toutes les expériences d’une mystique inscrite dans la nature.

"Je suis vivant, je suis libre" pourrait être la devise sublime, d’une civilisation dont le cœur ne s’est jamais arrêté de battre, dans la poitrine des amoureux du Trismégiste.

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